ZAC des Jardins – La Croix Saint Ouen
LogementLocalisation
La Croix saint Ouen (Oise)Maître d’Ouvrage ARC
Maîtrise d’OEuvre
• Promoteur EIFFAGE IMMOBILIER
• Architecture et paysage ARVAL sarl d’architecture
Programme
Appel à projet Promoteurs / Investisseurs pour l’aménagement d’un quartier mixte d’environ 250 logements comprenant des logements individuels, collectifs et des services en RDC dans un environnement urbain de qualité.Etudes 2011
OBJET DE LA CONSULTATION
L’Agglomération de la Région de Compiègne (ARC) est aménageur de la ZAC des Jardins à LA CROIX SAINT OUEN située en périphérie de l’agglomération. L’opération est située à proximité immédiate du centre ville de LA CROIX SAINT OUEN, principalement sur le nouvel axe majeur d’accès à celui-ci et à proximité d’un pôle commercial attractif.
Le programme général de la ZAC comprend l’aménagement d’un quartier mixte d’environ 240 logements comprenant des logements individuels, collectifs et des services en rez-de-chaussée dans un environnement urbain de qualité.
Une première phase consistant en un ensemble résidentiel de 53 logements est déjà engagée pour un total de 4.287 m2 SHON.
L’ARC organise la présente consultation afin de désigner un seul opérateur prêt à assumer la réalisation d’un programme immobilier (90 logements environ) sur un ensemble de parcelles à céder.
La ZAC des jardins sera une opération exemplaire en matière de développement durable. Les bâtiments proposés satisferont aux normes en vigueur et, a minima, au label BBC (Bâtiment Basse Consommation 2005). Ils devront également obtenir le label Habitat & Environnement établi par l’association Cerqual.
PARTI GÉNÉRAL D’AMÉNAGEMENT
L’insertion urbaine
L’ ARC a clairement identifié les enjeux liés au site ainsi que les deux objectifs majeurs à atteindre qui sont l’extension du centre ville via la rue Jules Ferry ainsi que la création de nouvelles liaisons urbaines avec notamment la redéfinition de l’entrée de ville au droit de la rue Ferdinand Meunier.
Ces deux voies sont bordées par les parcelles proposées dans le cadre de cette consultation et leur traitement urbain et architectural devra établir le lien entre les tissus environnants hétérogènes.
Le lien nécessaire va s’établir grâce à la continuité des circulations douces et des espaces publics, d’une part, grâce à la continuité de la trame végétale (coulée verte, mail planté, espaces verts publics) et enfin grâce à la continuité architecturale qui explicite le dialogue à prolonger entre les bâtis existants et les réalisations projetées sans référence obligée ni austérité.
Il s’agit de mettre en place une nouvelle forme urbaine, réalisation architecturale contemporaine respectant le cahier des charges paysagères et environnementales avec des exigences fortes en matière d’eco-construction : de la compacité, des matériaux à faible empreinte écologique, des séjours orientés au Sud, une organisation spatiale minimisant les parties communes pour les collectifs et offrant des transitions à l’ambiance maîtrisée pour les maisons.
Le traitement architectural
Créer le lien avec le tissu environnant est primordial, mais il s’agit également d’offrir un langage architectural diversifié adapté aux différents programmes et lié lui aussi par un discret vocabulaire commun.
Pour ce qui concerne les maisons individuelles, les rez-de-chaussées, sont construits en maçonnerie revêtue d’enduit monocouche très clair. Formant socles, ces rez-de-chaussées supportent un étage en encuvement entièrement revêtu de zinc prépatiné dans une harmonie de couleur et sont rythmés par les adossements de garages en bardages bois. Les fenêtres des étages encadrées de couleur sont traitées comme des lucarnes.
L’organisation du regroupement des maisons de différents type offre une lecture apaisante avec des échappées visuelles au droit des garages. Les terrasses des maisons (garage ou séjours) sont végétalisées ou accessibles et accueillent les capteurs solaires selon l’orientation.
Il nous paraît important que la perception des bâtiments collectifs évoque l’échelle des maisons du programme et du centre ville. Les rez-de-chaussées de ces bâtiments sont réalisés en maçonnerie enduite de la même couleur très claire et forment les socles des
volumes de R+1 et combles enveloppés de zinc prépatiné à l’instar des maisons. Les dimensions de ces « réhausses » en zinc sont d’une largeur volontairement réduite afin de limiter la hauteur des faîtages et le volume des toitures. Cette disposition permet, de plus, de créer les prolongements extérieurs des logements sous formes de terrasses d’agrément.
Cet effet est particulièrement remarquable sur les logements des parcelles C3 et C4 où les largeurs des bâtiments jumelés sont similaires à celles des maisons.
Par ailleurs, les cages d’escaliers des bâtiments de l’ilôt C8 qui sont traitées comme des failles autorisent la traversée visuelle et permettent de réduire l’effet de front bâti par une scansion de vides et de pleins à l’échelle de la ville.