Extension de la ZIR de la Moiserie – Château-Thierry
Parc d'activitésLocalisation
Château-Thierry (02)Maître d’Ouvrage Communauté de Communes de la Région de Château-Thierry
Mandataire
SEDAMaîtrise d’OEuvre
• Architecture et paysage ARVAL sarl d’Architecture
• BET VRD SNC LAVALIN
Programme
Création d’une ZAC en extension de la ZIR de la Moiserie à Château-ThierrySuperficie 160 ha
Etudes 2010
Le programme du projet
Le projet d’extension de la Zone d’Intérêt Régional (ZIR) de la Moiserie est situé sur le territoire de la commune de Château-Thierry.
La zone d’activité existante couvre environ 16 ha. Le projet d’extension est de 160 ha, l’impact en est donc très important, à l’échelle de la ville mais aussi de la Communauté de Communes de la Région de Château-Thierry.
Elle est située en extension de quartiers d’habitation et en entrée d’agglomération juste avant la rupture de pente vers la descente sur la vallée de la Marne.
Elle est bordée au Nord par l’Autoroute A4, la RD 1 à l’Est, le chemin rural dit des Étangs à l’Ouest et la partie déjà urbanisée au Sud en raccord avec la ville : lotissement du Lauconnois, quartier des Blanchards, cimetière, zone d’activité existante, le long de la route d’Étrepilly.
La LGV Est traverse le site en décaissé, limitant ainsi la perception qu’on en a.
Le programme du projet
– Une première phase est constituée d’un secteur résidentiel : maisons individuelles, et logements collectifs pour un total de 292 logements dont 82 maisons. Cette phase est située en continuité du lotissement installé au Sud de la route d’Étrepilly.
– Au delà d’une coulée verte allant de la ferme du Lauconnois à la RD 1 le long d’un talweg naturel, le programme est essentiellement constitué par l’accueil d’activités industrielles ou de PME PMI. Sur une autre partie des lots, côté RD 1, l’installation de commerces voire d’équipements est autorisée mais limitée.
Ainsi, le Centre Nautique Intercommunal sera implanté le long de la RD1, dans la partie en cours d’aménagement de la Moiserie.
Il est prévu :
– Au Sud de l’A4, dans la partie située au Nord du TGV : 296 000 m2 de surfaces cessibles pouvant créer environ 500 emplois. Cette partie est programmée en dernières phases (phases 5 et 6).
– Au Sud du TGV est programmé en trois phases fonctionnelles un ensemble de 187 000 m2 de foncier cessible réservé à l’activité et 110 000 m2 de foncier cessible destiné à l’activité ou aux commerces ou services, l’ensemble pouvant générer 1 700 emplois.
Intégration du projet dans l’environnement et le paysage
Actuellement, la majeure partie des terres concernées est constituée de terres cultivées. La partie centrale cependant autour de la tranchée du TGV est constituée de bois et de friches. Le projet prévoit de maintenir et même conforter ces éléments de paysage.
De même, le site présente deux zones humides : le ru du Val Secret qui part d’un étang situé en limite extérieure à l’Ouest du site et son affluent qui prend source à l’étang du Champ d’Asile.
Ces deux éléments de paysage sont utilisés pour structurer le projet et en définir la trame verte et bleue. Ils sont le support du « traitement » alternatif des eaux pluviales et constituent de véritables parcs linéaires.
En complément, le système viaire avale le relief dans un double bouclage volontairement simple et lisible.
Enfin, le parc d’activités est en vitrine sur la RD 1 et le projet intègre une large bande paysagée en premier plan mettant en valeur les programmes de construction à venir. La perspective visuelle sur la RD1 sera ainsi valorisée.
Biodiversité et milieux naturels
Le site présente un intérêt écologique par la relative proximité de zones naturelles d’intérêt écologiques, faunistiques et floristiques et d’un site Natura 2000.
Ainsi, la préservation de la biodiversité et des milieux naturels est un enjeu pour le projet.
Les deux secteurs humides cités ci avant ont été conservés et en particulier la prairie humide autour de la Ferme du Champ d’Asile.
La mise en continuité physique des milieux riches en biodiversité est organisée par le projet afin de les conforter.
Les rejets d’eaux pluviales sont gérés et traités afin de ne pas impacter la qualité des milieux concernés.