Une ligne dans le paysage Le traitement architectural de l’écopont «une ligne dans le paysage» induit la simplicité du dessin de l’ouvrage. Pour le tablier, qui franchit le vide, tout habillage ou décoration rapportée sera prohibé.
La volonté de l’ouvrage de se définir par lui-même se manifestera naturellement par l’articulation simple des éléments de l’ouvrage entre et avec le sol.
Le traitement architectural des éléments connexes à la ligne de franchissement est également essentiel : les murs des culées, les perrés, les murs en retour, les rives du tablier, constituent les prolongements vers le sol, le ciel ou la voie de l’ouvrage.
Le dessin, la matière et la façon dont les interfaces entre éléments sont réglés exprimeront la maîtrise conceptuelle de l’architecture de l’ouvrage. Le développement des murs écrans, nécessaire à la protection des hommes et des animaux constitue l’axe de composition du parti pris architectural.
La ligne simple de ce linéaire d’écrans matérialise dans le paysage l’ouvrage en dialogue avec la nature. Cette ligne qui traverse le site, permet de l’identifier clairement depuis des vues lointaines comme des perceptions rapprochées dans son contexte naturel. La simplicité de la ligne tendue développe encore un peu plus le caractère épuré et sensible de l’ouvrage d’art.